On ne peux évoquer le roman érotique d'après guerre sans parler de René Roques. Ce romancier se moquait des interdictions et autres censures et publiait à son propre compte des textes toujours à la limite du permis ...
Fin des années 40 et début 50
Ce qui nous a valu pendant une vingtaine d'années des livres tous plus "chauds" les uns que les autres, autoédités chez l'auteur, 54 boulevard Beaumarchais, à Paris.
Notez quelques belles couvertures de Micha.
Début 50
Dès 1952, son fils Georges Roques, publia aussi du roman érotique (sous les pseudonymes de Georgie Rock et Georgie Rockmann), on le retrouvera dans des productions abondantes dans les années soixante sous son vrai nom (ou les pseudos de Luis Della Rocca ou Georges Dariège).
Fin 50
Il sévira dans presque toutes les maisons qui publièrent du polar érotique sur Paris (pour ne citer que les plus connues C.P.E. (frères Pic), La Dernière Chance, les Nymphes, le Vivier, le Fétiche ou encore Aphrodite à Bruxelles - pour tous ces éditeurs voir le blog ...).
Années 60
On ne compte plus le nombre d'interdictions et d'amendes des tribunaux les concernant. L'aventure durant une bonne quarantaine d'années (Georges Roques fût encore condamné en 1985 ...).
Curiosités à découvrir, indice 4/10.
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