Ce livre d'André Héléna paru en novembre 1951 aux Editions Armand Fleury (collection Le Crépuscule) a plusieurs qualités :
- Une histoire se passant entre Narbonne et Lyon en 1943 qui reste bien noire et dans le ton de l'esprit libertaire comme toutes celles de l'auteur d'ailleurs. Héléna nous montre la Résistance telle qu'elle était, c'est-à-dire constituée par de braves gens, des héros et des hommes de cœur, mais que coudoyaient des aventuriers, des agents doubles et des tueurs de profession. Toute l'horreur, l'ignominie et l'absurdité de la guerre quoi ...
Ce roman est la suite du livre "Les salauds ont la vie dure" paru chez World-Press en 1949.
- Une couverture sublime signée Jef de Wulf, peut être l'une des plus belles (talons, cigarette, posture, bas, ... un must !) ainsi qu'un titre qu'on ne peux oublier facilement.
- Une maison d'édition reprise par l'inévitable Roger Dermée n'ayant produit que quelques titres ou même des cartes (dont certains sont sur le blog, ici ou là).
- Et enfin la rareté de l'ouvrage - pas de tirage connu mais pas facile à trouver avec sa jaquette (480 pages, excusez du peu !).
Quatrième de couverture :
" C'était une grande fille brune, vêtue d'un manteau rouge qui s'ouvrait sur un fourreau noir qui la moulait magnifiquement ...
Elle se planta devant nous, les mains aux hanches, cambrée comme un coq de combat :
- Alors mes salauds, vous revoilà ? ... "
Livre réédité en 2001 chez E-Dite Noir, mais bourré de fautes et de coquilles, je vous aurait prévenu !
Indice de l'édition originale (avec sa magnifique jaquette) : 8/10.
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