On retrouve souvent dans la littérature les mêmes couvertures d'une édition à l'autre, voir dans différents pays, soit que l'éditeur rachète la couverture avec les droits du livre, ou simplement qu'il n'a pas la volonté ou les moyens de faire une couverture originale. Beaucoup d'illustrateurs furent influencés par les maîtres du dessin, au point de recopier les croquis originaux pour en faire le leur. Voyez les exemples ci-dessous :
On commence par le basique, à savoir la copie :

Poursuivons avec des copies avec mise en scène différentes :

Vient ensuite la copie de type "miroir" :

Mais les artistes ne copient pas que les américains, voici un bel exemple des dérives éditoriales appliquées à un grand de chez nous, Aslan :

Passons maintenant au dessin remis en page de façon différente. Et là, les idées et les versions se multiplient ! Par exemple, ces deux triplettes :

L'édition originale (couverture Peter paul) de John Creasey parue en 1949 , puis édition néerlandaise publiée par De Steenuil en 1958, et reprise aux Presses de la Cité pour un livre de Patrick Quentin en 1950 (traduction de Maurice Endrèbe).
Et un livre mythique dont on a dû certainement imposer le dessin de couverture :

Poursuivons avec ce satané Spillane pour le même livre paru quelques années après avec un succès plus grand encore ... Du moins si on compte son nombre de versions !

Encore un exemple avec cette fois quatre couvertures identiques :

Edition originale de 1952 avec une couverture de John Foherty Jr., puis française en 1952 (Denoël), puis néerlandaise (De Combinatie Rotterdamen) en 1961 et enfin espagnole (A.E.D.O.S. Barcelona - sans date).
Enfin pour en finir sur ce thème qui mériterait un blog à lui tout seul, un exemple de copie d'un des plus grands dessinateurs de pin-up : Peter Driben (déjà traité ici).
On retrouve ses dessins originaux dans une série de petits formats néerlandais des années 1955 à 1957 sous forme de dessins rigoureusement copiés et adaptés pour la maison d'édition, comme le montre ces comparaisons :

Quoi qu'à la réflexion, on se demande parfois si nos bons vieux dessinateurs n'ont pas été un peu influencés par leur ainés américains :

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